C'est la province la plus militarisée de tout l’Empire. Thierral n’a pas perdu son temps à essayer de développer d’autres arts que celui du combat, c’est le moins que l’on puisse dire. On y fait aucun festivals si ce n'est ceux communs à Laurule ; en revanche, la qualité des mercenaires Thierriens est bien connue. Les constructions y sont austères mais solides, creusées à même la roche.

La province détruite. Auparavant province glorieuse, Finscéal n’est plus qu’un désert de ruines depuis le génocide ordonné par le roi fou. La nature, progressivement, a repris ses droits. Les forêts s’étendent, la mousse se répand partout sur les anciens bâtiments, les routes deviennent impraticables et les créatures plus ou moins dangereuses prolifèrent, y compris les dragons empoisonnés. Il y règne maintenant une atmosphère lugubre, presque malsaine, de mort et de décomposition. Rien d’étonnant, donc, à ce que la province soit désormais presque entièrement inhabitée. On n’y trouve plus que quelques originaux, ou, occasionnellement, quelques voyageurs.

La province la plus septentrionale de Laurule est aussi la plus froide. Il ne s’agit en effet que d’un immense désert glacé. La vie y est plutôt difficile, ce qui a des répercussions sur la population. Les Nohriens constituent un peuple assez dur, qui ne fait pas dans la sensiblerie. Taciturnes, ils sont de plus assez peu ouverts sur l’extérieur. Cette province pourrait apparaître, par certains côtés, un peu plus en retard d’un point de vue technologique.